Qui aurait pu penser il n’y a ne serait ce qu’un mois de cela, qu’un ennemi aussi microscopique aurait le pouvoir de mettre le monde entier entre parenthèse..
Aucun chef d’état, auncun politicien, aucun dirigeant n’avait réussi cet exploit auparavant.
Nous voulions réduire la pollution, ralentir le réchauffement climatique, redonner ses droits à la nature, laisser le temps de se reproduire aux espèces animales (dont nous avons décimé 60% en 40 ans).
On nous a traité de doux dingues, d’utopistes, de marginaux, et voilà qu’en un mois ce petit virus réussit ce que personne n’avait jusque là pensé possible.
Il nous confronte à notre propre mortalité,il remet en cause les fondements de notre société, il nous oblige à faire une pause et nous confronte à nos peurs et à nos doutes. Il nous propose un retour vers nous même, une prise de conscience.
Serons nous capables de comprendre et d’en voir les enjeux?
Serons nous suffisamment éveillés pour voir qu’un autre système est possible,et qu’il suffit de conjuguer le verbe Etre au lieu d’avoir?
Et si l’humain devenait le grain de sable du rouage? Et si c’était l’occasion que l’on attendait tous de créer un nouveau monde?
Nous avons enfin le temps de nous poser les bonnes questions, de nous recentrer sur nos besoins, d’essayer de comprendre qui nous sommes et quel est notre vrai but dans cette vie.
Et si on prenait le temps qui nous est offert comme un cadeau et non comme une punition, une opportunité d’arrêter de se fuir et de devenir notre meilleur ami.
L’enjeu est de taille: nous laisserons nous remettre les oeillères ou reprendrons nous le contrôle de nos vies?
Le pouvoir et la décision ne dépend que de nous
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